Test de la Caméra Thermique KTI-W01 de chez Kaiweets (de -20°C à +550°C, résolution de 256 x 192 pixels, écran 3,2 pouces, et batterie Li-ion) : essais, remarques, et avis !

Besoin de mesurer la température de composants électroniques et alentours, sur une carte PCB ? Ou de tout autre élément électrique ou mécanique, afin de s’assurer qu’il ne s’échauffe pas excessivement ? Alors cette caméra thermique pourrait vous fort vous intéresser 🙂

Ici, je vous partage les caractéristiques, des photos de mes essais, et mon avis sur la caméra thermique KTI-W01 de chez Kaiweets, avec ses atouts et ses faiblesses, relevés après plusieurs mois d’utilisation. Nous verrons également comment utiliser le logiciel gratuit de traitement d’image thermique fourni avec (IRImage Tools). Ça vous dit ? Alors en avant !

Remarque : le modèle que je vous présente ici, la caméra thermique Kaiweets KTI-W01, est un produit « milieu de gamme », pour ainsi dire ; il se situe donc au-dessus des produits d’entrée de gamme (de piètre qualité), et en deçà des produits professionnels (très qualitatifs, mais aussi très cher). Son prix sera donc médian, comme vous pouvez vous en douter. Si vous êtes « simple » bricoleur, comme moi, ce prix pourra vous sembler élevé ; mais compte tenu de l’ensemble de ses capacités et de ses performances réelles, son prix est vraiment justifié, selon moi ! Du reste : à voir selon votre budget et vos besoins, si vous vous intéressez à un tel produit !

Image	Description	Lien
	Caméra thermique de -20 à +550 °C (lumière visible + infrarouge) (coupon de réduction PE15 pour avoir -15%)	Voir le prix

Présentation rapide de cette Caméra Thermique

Pour faire simple, la caméra thermique Kaiweets KTI-W01 est un appareil de mesure de températures en temps réel, d’une surface visée. Ici, on ne mesure donc pas la température en un point unique, mais celui de toute une surface. Les températures sont « converties » en points lumineux plus ou moins colorés, selon la température, pour ensuite pouvoir être affichées sur un écran.

Au passage, si vous n’êtes pas familier de ce genre d’instrument, voici une courte vidéo de présentation proposée par Kaiweets, qui résume bien « tout » ce qu’elle peut faire 😉

Pour ainsi dire, son utilisation est vraiment simple : vous pointez la caméra sur la zone dont vous souhaitez connaître la température de surface, et celle-ci s’affiche instantanément à l’écran, sous forme colorée. Et « cerise sur le gâteau », comme on dit, il est possible de prendre des photos et/ou enregistrer des vidéos, simplement du bout de ses doigts, en appuyant de manière brève ou prolongée sur la gâchette prévue à cet effet.

Par ailleurs, et c’est bien cela qui différencie cette caméra de beaucoup d’autres, elle ne possède pas 1 seul capteur de mesure, mais 2 ! En effet, elle intègre :

• un caméra en lumière visible (comme une caméra « normale », si vous préférez)
• et une caméra infrarouge (qui elle, permet de « mesurer les chaleurs de surface », pour ainsi dire)

Le fait d’avoir ces 2 caméras intégrées dans un même appareil permet de pouvoir afficher une image combinée, mêlant à la fois une image en lumière visible et une image infrarouge. Ainsi, on distingue mieux ce qui est scanné / observé, visuellement parlant !

Du reste, d’un point de vue extérieur, voici les différents éléments et boutons présents sur cette caméra thermique de chez Kaiweets, modèle KTI-W01 :

À présent, entrons un peu plus dans les détails, et voyons les spécifications techniques de cette caméra d’imagerie thermique KTI-W01 🙂

Image	Description	Lien
	Caméra thermique de -20 à +550 °C (lumière visible + infrarouge) (coupon de réduction PE15 pour avoir -15%)	Voir le prix

Spécifications techniques de la Kaiweets KTI-W01

Tout d’abord, voici les spécifications techniques principales, de la caméra thermique Kaiweets KTI W01 :

Caractéristiques	Descriptions
Résolution de l’écran d’affichage	320 x 240 pixels
Résolution de la caméra en lumière visible	640 x 480 pixels
Résolution de la caméra infrarouge	256 x 192 pixels
Type de détecteur infrarouge	Non refroidi, à l’oxyde de vanadium
Mode de mesure	Suivi du point central (mise au point « fixe »), et suivi du point chaud et du point froid
Plage de mesure de température	De -20°C à +550°C
Précision de mesure	±4°C entre -20 et -15°C ±2°C ou ±2% entre -15 et +550°C
Résolution de mesure	0,1°C
Palettes de couleurs	5 au total (3 en couleurs variées, 1 en noir et blanc, et 1 en blanc et noir)
Fréquence de rafraîchissement de la caméra thermique	Inférieur ou égal à 25 Hz
Taille de l’écran d’affichage	3,2 pouces
Mode d’affichage à l’écran	5 niveaux possibles : → 1er niveau : 100% lumière visible / 0% image infrarouge → 2ème niveau : 75% lumière visible / 25% image infrarouge → 3ème niveau : 50% lumière visible / 50% image infrarouge → 4ème niveau : 25% lumière visible / 75% image infrarouge → 5ème niveau : 0% lumière visible / 100% image infrarouge
Taille de la mémoire interne de cette caméra	32Go, dont 28G disponibles pour nos photos/vidéos
Format des images / vidéos	JPEG / MPEG4 (fichier .jpg et .mp4, donc)
Type de batterie	1 accu lithium-ion format 18650 (logé dans la « poignée » de la caméra), 3,7V et capacité 3500 mAh
Autonomie de la caméra	6 à 8 heures, environ
Connecteur d’alimentation	Prise USB-C (pour recharge de l’accu, et transfert de photos/vidéos avec le PC)
Poids et dimensions de l’appareil de mesure	417 grammes environ // Largeur x profondeur x hauteur = 90mm x 105mm x 223 mm

À noter que vous retrouverez toutes ces infos et bien d’autres encore dans le manuel technique utilisateur de la caméra Kaiweets KTI-W01 (extrait de la version FR, ici), au besoin ! N’hésitez pas à jeter un coup d’œil de ce côté là, car c’est super bien rédigé, et riche en infos !

Nota : cet appareil de mesure intègre un dispositif d’arrêt automatique, en cas de non utilisation prolongée ; la durée de déclenchement peut être réglée sur 5 ou 20 minutes, ou être désactivée. Par défaut, sur la mienne, c’était réglé d’usine sur 5 minutes (ce qui est idéal pour éviter de vider la batterie de la caméra, en cas d’oubli !)

En quoi cette caméra d’imagerie thermique est-elle intéressante ?

Un des premiers atouts de cette caméra d’imagerie thermique est de pouvoir faire des mesures entre -20 et +550 °C. Ce qui est vraiment très appréciable, avouons-le ! Mais ses avantages ne se limitent pas là, et c’est ce que je vous propose de voir à présent 🙂

À présent, voyons plus en détail les avantages et inconvénients que j’ai pu relever sur cette caméra IR, après plusieurs mois d’utilisation !

Image	Description	Lien
	Caméra thermique de -20 à +550 °C (lumière visible + infrarouge) (coupon de réduction PE15 pour avoir -15%)	Voir le prix

Les avantages et inconvénients que j’ai relevé

Voici les avantages et inconvénients de la caméra thermique Kaiweets KTI-W01, selon moi (après plusieurs mois d’utilisation) :

À noter qu’il y a également quelques autres points que j’avais noté, ni positifs ni négatifs pour ainsi dire, mais qu’il est bon de connaître :

• la plage de lecture de température spécifiée par le fabricant, de -20 à +550°C, est en fait répartie sur 2 plages distinctes (l’une allant de -20 à +120°C, et l’autre de +120°C à +550°C) ; on ne peut bien évidemment choisir qu’une seule plage à la fois, et cela se fait directement dans le menu (Réglages > Gamme de température > choix entre « Faible » ou « Haute »). Par défaut, c’est le mode « 120 à 550 °C » qui est sélectionné, convenant à la plupart des mesures que j’avais à faire, de mon côté !
• difficile de juger de l’autonomie annoncée par le fabricant (de 6 à 8 heures), car dépendant le l’usage qu’on fait de la caméra (ponctuel, intensif, avec mise en veille prolongée, etc)
• le zip intérieur de la sacoche aurait été un peu plus pratique si déplacé vers le haut, plutôt que placé au milieu ; car cela force un poil, lorsqu’on loge la notice d’utilisation à l’intérieur du filet. Cela dit, ça remplit son rôle, en l’état !
• enfin, je n’ai pas trouvé d’option de « mise à jour firmware » pour cet appareil, ce qui empêche toute évolution/mise à jour future ; mais bon, avec avec la version installée d’usine, tout fonctionnait à merveille de mon côté !

Quelques photos de l’appareil, lorsqu’on le reçoit chez soi (unboxing)

Ici, je vous ressors les photos que j’avais pris à réception de la caméra thermique KTI-W01 de Kaiweets, afin que vous puissiez vous faire une idée de comment elle se présente, et de quoi elle est accompagnée :

Vous noterez la présence d’un accu Li-ion 3,7V 3500 mAh au format 18650 dans le « pied de la caméra », débrochable, ce qui laisse la possibilité de le remplacer ultérieurement, en cas de défaillance ou vieillesse ! Par contre, attention : il ne s’agit pas d’un simple accu, mais d’un élément filmé, avec bornier de connexion.

Image	Description	Lien
	Caméra thermique de -20 à +550 °C (lumière visible + infrarouge) (coupon de réduction PE15 pour avoir -15%)	Voir le prix

Tests et essais #1 : mesures générales de température (prise, radiateur, plaquettes de frein, …)

Comme vous pouvez vous en douter, les domaines d’application d’une telle caméra thermique sont nombreux. Et ceux-ci ne se limitent pas à l’électronique, et bien entendu ! Car on peut s’en servir dans le domaine de l’habitation (pour la détection de pertes de chaleur, par exemple), tout comme dans l’automobile (pour la mesure d’échauffement de pièces), … et dans bien d’autres endroits encore !

Mais pour commencer, voyons un exemple simple ensemble : celui d’une prise de rallonge électrique, et la visualisation de son échauffement au passage du courant. Comme ça, ce sera déjà plus parlant 😉

Comme vous pouvez le constater, l’image va du bleu au rouge ici, pour spécifier la température la plus froide relevée à l’écran, jusqu’à la plus chaude. Et chose surprenante avec ce cas pratique, on s’aperçoit que c’est un côté du câble qui s’échauffe et non les contacts de la prise en eux-mêmes. En fait, cela est dû au fait que la section de fil sortant est plus faible qu’à l’entrée, engendrant ainsi des déperditions plus élevées. Bien entendu, l’élévation de température n’étant que de quelques degrés, il n’y a aucun soucis ici 🙂

En fait, ce premier exemple illustre parfaitement l’intérêt majeur de ces caméras thermiques : celui de pouvoir identifier des zones d’échauffement, afin de prévenir tout risque (d’incendie, par exemple). Ici, les températures maximales se limitent à 24 ou 25°C en charge, même au bout de plusieurs heures ; il n’y a donc pas d’échauffement excessif constaté, dans ce cas !

Autre exemple, celui d’un radiateur électrique mural :

Ici, à l’écran, on remarque que la température mesurée à l’écran va de 18,8 °C à 89,5 °C (avec une température de 71 °C au centre de l’écran, donnée à titre purement indicatif). Là on distingue bien les éléments chauffants du radiateur, qui apparaissent en rouge ; avec le reste du radiateur qui apparaît en violet/bleu, car plus « froids » que les éléments chauffants.

Ah oui… au passage, comme je vous ai indiqué un peu plus haut, cette caméra thermique Kaiweets KTI-W01 ne se limite pas à la prise de photo (format JPG). Elle peut en effet également permettre la prise de vidéos (au classique format MP4), pour ainsi pouvoir suivre l’évolution des températures dans le temps. Pour vous illustrer cela, voici un exemple avec ma « souris de PC », filmée avec la caméra thermique KTI-W01 de chez Kaiweets (nota : ici, l’image a été transformée au format GIF, car plus adapté au web ; mais nativement, la vidéo est bien au format MP4) :

L’intérêt ici est de voir le déplacement des curseurs de température (notamment min et max), selon les variations de température ou mouvements de la caméra. Sympa, non ?

À noter que cette vidéo, au format originel, pèse 791 Ko pour 7 secondes d’enregistrement. Comme la mémoire utile du Kaiweets KTI-W01 est de 28 Go environ, autant dire qu’on peut stocker plusieurs heures d’enregistrement vidéo, sans problème 😉

Enfin, voici un dernier exemple pour la route (sans mauvais jeu de mot !) avec une roue de voiture, filmée par la caméra thermique KTI-W01 de Kaiweets, en lumière visible ET en infrarouge :

On distingue bien là la roue de voiture que j’ai visé avec la caméra thermique, d’une part avec la caméra en lumière visible, et d’autre part avec la caméra infrarouge intégrée. En sachant, au passage, que j’aurais également pu faire un mix de ces 2 images en temps réel (0/25/50/75/100% de l’une dans l’autre), afin d’être plus parlant encore.

Vous noterez qu’il y a une zone chaude à 54 °C environ, mesuré au niveau de la jante (qui apparaît clairement en image infrarouge). Ceci correspond au disque de frein, sur lequel viennent se frotter les plaquettes. Là c’était « à chaud », d’où ces « belles » couleurs !

Tests et essais #2 : applications en électronique (mesure de composants électroniques sur PCB)

Maintenant que nous avons vu des premiers exemples d’usage avec cette caméra d’imagerie thermique Kaiweets KTI-W01, voyons ce qu’elle est capable de faire, dans le domaine de l’électronique ! Et je vais en profiter pour vous faire un récap des modes utilisables avec (différentes palettes de couleurs, et superposition image réelle / image thermique).

Pour ce faire, afin d’avoir des composants électroniques « chauds », j’ai tout simplement branché une charge électronique de puissance (pouvant tirer jusqu’à 150 W), sur une alimentation électronique de laboratoire (jusqu’à 30 volts / 10 ampères). Ainsi, nous aurons de « belles » images en couleur !

Voici le montage de test, pour ainsi dire :

Une fois l’alimentation à découpage 30V/10A mise en route (et réglée sur 12V), avec la charge électronique fictive 10A activée, les composants commencent à chauffer. Et au bout de quelques minutes, tout est à point 😉

Pour commencer, voici un aperçu des 5 modes de superposition qu’on peut sélectionner manuellement, selon ses envies et ses besoins :

Pour rappel, les « proportions de mixage » des images sont les suivantes :

• la 1ère (tout à gauche) : 100% en lumière visible et 0% infrarouge
• la 2nde : 75% en lumière visible et 25% infrarouge
• la 3ème : 50% en lumière visible et 50% infrarouge
• la 4ème : 25% en lumière visible et 75% infrarouge
• la 5ème (tout à droite) : 0% en lumière visible et 100% infrarouge

Un tel mélange entre « image réelle » et « image thermique » est très utile pour « planter » le décor dans l’image thermique, afin de bien se représenter les choses (et l’environnement de mesure). Par contre, comme vous pouvez d’ores et déjà le constater, si vous regardez ces images de près, les superpositions du milieu font apparaître un certain décalage (induit par le fait que les axes de prise d’image des 2 caméras intégrées à la KTI-W01 de Kaiweets sont espacés de quelques centimètres).

À présent, voyons toutes les palettes de couleurs disponibles avec cette caméra thermique. Celles-ci sont au nombre de 5 (spectre, fer, froid, blanc, et noir), auquel j’ai rajouté (juste avant) une « image en lumière visible », afin que vous ayez une idée de ce que j’ai ciblé avec la caméra.

Comme vous le remarquerez certainement, certaines palettes de couleurs sont plus adaptées que d’autres, pour bien se représenter les niveaux de température. Et bien sûr, les mieux adaptées varient d’une prise/application à l’autre (c’est pourquoi il y a 5 choix possibles, et non un seul !).

Ici, sur les photos ci-dessus, on voit assez bien apparaître la résistance de charge (placée sous le ventilateur de la charge fictive) qui s’échauffe. De même qu’un transistor mosfet de pilotage de cette résistance, à proximité. On peut d’ailleurs « zoomer » sur ce dernier, et mesurer sa température de fonctionnement : 99,7 °C ici … ce qui fait chaud, très chaud ! Mieux vaut ne pas s’en approcher, tant qu’il n’a pas refroidi 🙂

Image	Description	Lien
	Caméra thermique de -20 à +550 °C (lumière visible + infrarouge) (coupon de réduction PE15 pour avoir -15%)	Voir le prix

Quelques mots sur le fonctionnement de base et les différents menus de la caméra thermique

Avant de vous parler des menus, juste un mot sur le fonctionnement de base de la caméra thermique :

• pour la démarrer, il faut faire un appui long sur le bouton « ON/OFF » de la caméra (bouton rouge en haut/à gauche du pavé de boutons) ; l’écran d’affichage va s’allumer au bout de quelques secondes, avec une barre de progression au centre, qui, une fois remplie, laissera place à l’affichage de l’imagerie thermique en temps réel
• pour éteindre la caméra, il faudra également faire un long appui sur le bouton « ON/OFF », ce qui déclenchera un compte à rebours (5 → 4 → 3 → 2 → 1 → arrêt), puis extinction de la caméra thermique

Remarque : des « clics/clacs », comme des bruits de relais mécaniques, peuvent se faire entendre à l’intérieur de la caméra thermique ; ceci est parfaitement normal, ne vous inquiétez pas ! Aux dires du fabricant, ces cliquetis, plus ou moins réguliers, traduisent le fait que l’appareil procède à des étalonnages automatiques, au niveau de ses capteurs thermiques. Soyez-donc rassurés 🙂

Alors … au niveau des menus, voici tout d’abord les options qu’on découvre, lorsqu’on appuie sur la touche « MENU » :

• Menu « correction d’image » : cela permet de régler le chevauchement de l’image réelle (en lumière visible) avec l’image thermique (infrarouge), lorsqu’elles sont superposées ; les réglages se font via les touches ←, →, ↑, et ↓, qui permettent de décaler une image par rapport à l’autre. Par contre, cela ne corrige pas tout, et est potentiellement à refaire, si l’on change d’angle de vue, d’endroit, ou d’éloignement, par exemple.
• Menu « photos » : ici, vous pourrez accéder à toutes vos photos ; deux sous-menus s’offrent à vous dans ce cas :
  • Sous-menu « Vérifier » : permet d’accéder à la liste des photos prises (par leur nom/référence), afin de pouvoir les ouvrir individuellement (pour les visualiser, ou les supprimer une à une, par exemple)
  • Sous-menu « Supprimer tout » : permet de supprimer toutes les photos d’un coup (attention, c’est irréversible !)
• Menu « vidéos » : ici, vous pourrez accéder à toutes vos vidéos ; deux sous-menus s’offrent à vous dans ce cas :
  • Sous-menu « Vérifier » : permet d’accéder à la liste des vidéos prises (par leur nom/référence), afin de pouvoir les ouvrir individuellement (pour les visualiser, ou les supprimer une à une, par exemple)
  • Sous-menu « Supprimer tout » : permet de supprimer toutes les vidéos d’un coup (attention, c’est irréversible !)
• Menu « palettes de couleurs » : permet de choisir 1 des 5 palettes de couleurs mises à disposition (dénommées en français « spectre », « fer », « froid », « blanc », et « noir »)
• Menu « émissivité » : permet de sélectionner un coefficient d’émissivité entre 0,01 et 1 (réglé par défaut sur 0,95), afin d’obtenir des mesures plus précises (le réfléchissement énergétique étant différent d’un matériau à l’autre ; pour plus de précisions ici, je vous renvoie au tableau ci-dessous
• Menu « réglages » : permet de régler les paramètres généraux de la caméra thermique KTI-W01 de Kaiweets ; ici, on retrouve les sous-menus suivants :
  • Sous-menu « Extinction auto » : permet de choisir entre « NON » (aucune extinction automatique), « 5 min », ou « 20 min » (ces durées étant les périodes au-delà desquelles l’appareil s’éteint automatiquement, en cas d’inactivité)
  • Sous-menu « Luminosité » : permet d’ajuster la luminosité de l’écran d’affichage (vous avez le choix entre « Faible », « Moyenne », et « Élevée »)
  • Sous-menu « Langue » : permet de sélectionner la langue de son choix, parmi l’anglais, l’allemand, le français, l’italien, l’espagnol, le japonais, ou le russe
  • Sous-menu « Unité » : permet d’opter pour un affichage en degrés Celsius (°C) ou degrés Fahrenheit (°F)
  • Sous-menu « Gamme de température » : la caméra thermique Kaiweets KTI-W01 permet de mesurer des températures allant de -20°C à +550°C, mais cela ne se fait pas sur une seule gamme ; en effet, cette plage de mesure est scindée en deux : une gamme « Faible » allant de -20°C à +120°C et une gamme « Haut » allant de +120°C à +550°C (et c’est dans ce sous-menu qu’on précise notre choix/plage de travail)
  • Sous-menu « Format heure » : ici on retrouve le classique affichage horaire en mode AM/PM (12 heures), ou en mode « 24 heures »
  • Sous-menu « Réglage heure » : permet de régler la date et l’heure courante, notamment pour que les noms de fichiers soient horodatés de la bonne manière
  • Sous-menu « Point » : permet d’afficher ou de masquer les points MIN (en vert) et MAX (en rouge) sur l’écran d’affichage thermique

Du reste, pour plus de précisions encore, je vous renvoie au manuel d’utilisation Kaiweets du KTI-W01, qui est très bien fait (et bien illustré !). Sinon, concernant le tableau des « valeurs d’émissivité en fonction des matériaux », le voici :

Problèmes de superposition d’image (réelle vs infrarouge)

Un problème qui peut être gênant, selon l’utilisation qui est faite de cette caméra thermique Kaiweets KTI-W01 : le décalage en superposition (25/75%, 50/50%, ou 75/25%), entre lumière visible et infrarouge. Dit comme ça, cela ne doit pas vous parler ! Alors je vous propose une illustration en image, qui vous permettra de mieux comprendre de quoi je parle.

Regardez bien les images suivante (représentant une mini-plaquette électronique) :

Comme vous pouvez le constater l’image en « lumière visible » (image réelle de la plaquette électronique) est décalée par rapport à l’image infrarouge (image thermique, « en rouge »).

Et ce n’est pas un photo montage, bien évidemment, mais très exactement ce qu’on peut voir à l’écran de la caméra thermique KTI-W01 de Kaiweets, suivant l’angle de prise, le rapprochement, etc. On peut d’ailleurs facilement vérifier qu’il ne s’agit pas là d’un montage photographique, du fait que les curseurs de températures sont bien positionnés sur l’image thermique, et non sur l’image réelle.

On peut également constater le phénomène ci-après, avec l’image de ma main (qui semble se dédoubler, car l’image réelle apparaît quelques millimètres au-dessus de l’image thermique).

Alors d’où vient ce décalage, et comment le corriger ?

En fait, il suffit tout simplement de regarder la caméra thermique KTI-W01 de chez Kaiweets en face, pour deviner d’où vient le problème : les caméras lumière visible et infrarouge sont en fait 2 caméras distinctes, positionnées l’une au-dessus de l’autre (avec quelques centimètres d’écart entre-elles). Du coup, lorsqu’on capture une image de près, cet écart devient nettement visible à l’écran. Bien sûr, de loin, l’écart entre les 2 capteurs devient négligeable. Mais de près, c’est une autre histoire !

Pour corriger ce problème, tout du moins en partie, il existe un moyen simple, mis à disposition par le fabricant : la compensation verticale/horizontale. Pour cela, il suffit d’aller dans le menu de la caméra thermique et sélectionner la première option. Cela ouvre le menu « Correction d’image », qui permet de déplacer l’image réelle plus à gauche, à droite, en haut, ou plus en bas de l’image thermique. Ainsi, vous pourrez compenser certains défauts de superposition d’images.

Par contre, vous vous en doutez, cette possibilité de compenser a ses limites, car du fait que les caméras réelle et infrarouge ne sont pas sur le même axe de vision, l’angle de vue ne sera pas le même. Ainsi, même si vous réglez pile-poil la superposition d’un élément sur l’autre, il se peut que le reste de l’image ne soit pas correctement superposé.

Cela étant dit, la possibilité de superposer une image réelle à une image infrarouge est très utile. Perso, je ne l’utilise pas de près, du fait des défauts parfois incompensables que cela induit ; par contre, pour des prises d’image de loin, c’est tip top 😉

Image	Description	Lien
	Caméra thermique de -20 à +550 °C (lumière visible + infrarouge) (coupon de réduction PE15 pour avoir -15%)	Voir le prix

Récupération des photos et vidéos prises, sur un PC (windows)

Basiquement, il faut savoir que la mémoire de la caméra thermique Kaiweets modèle KTI-W01 se lit comme une clef USB ! En pratique, il suffit d’ailleurs de brancher la caméra sur son ordi via un câble USB, d’appuyer sur le bouton ON/OFF, et l’explorateur de fichiers Windows s’ouvre automatiquement à l’écran !

Voici d’ailleurs ce que cela donne, de mon côté, une fois la caméra allumée raccordée à mon PC :

Vous noterez au passage que Windows a désigné cette caméra thermique comme un « Lecteur USB » (F: dans mon cas). Et à l’intérieur de cette « pseudo clé USB », on retrouve 3 éléments :

• un répertoire « IMGS », qui contient l’ensemble des photos prises avec la caméra thermique (au format JPG) ; il peut être absent d’usine, lorsqu’il n’y a aucune photo prise
• un répertoire « VIDEOS », qui contient l’ensemble des vidéos prises avec la caméra thermique (au format MP4) ; il peut être absent d’usine, lorsqu’il n’y a aucune vidéo prise
• un fichier « IRImageTools.v.1.0.1.10.exe » (ou une version plus récente), qui est le fichier d’installation du logiciel de traitement d’image « IRImageTools », que nous verrons juste après

À noter que si vous effacez le(s) répertoire(s) IMGS ou VIDEOS, ceux-ci seront automatiquement recréés par la caméra thermique, lors de la prochaine prise de photo ou vidéo.

Très important : à l’image d’une clé USB, vous devez toujours « éjecter » le lecteur USB de Windows, avant de le débrancher de votre PC (pour ne pas prendre le risque de corrompre la mémoire). Perso, je fais cela en cliquant sur le petit icône « Retirer le périphérique en toute sécurité et éjecter le média », en bas à droite de la barre des tâches de Windows, puis en cliquant sur « éjecter la caméra thermique » (nommée « Lecture USB F: », dans mon cas)

Le logiciel gratuit fournis « IRImageTools » (travail sur photos thermiques prises)

Comme évoqué précédemment, un logiciel de traitement des images thermiques prises est gratuitement fourni avec la caméra thermique. Vous pourrez le trouverez sous forme d’un fichier exécutable à installer :

• soit au niveau de la racine de la mémoire de la caméra en elle-même (comme on vient de le voir juste au-dessus)
• soit sur la page fabricant du Kaiweets KTI-W01, dans la partie téléchargement (icône « KTI-W01 APP Download »)

De mon côté, j’ai simplement double-cliqué sur le fichier exécutable logé dans la mémoire du KTI-W01, pour lancer l’installation :

Une fois l’installation achevée, il vous suffit alors de lancer le programme, via son raccourci sur le bureau, par exemple.

Remarque : ce logiciel est extrêmement basique, mais très efficace. Par contre, il ne peut traiter que les images, et non les vidéos. Qui plus est, seules les images non modifiées peuvent être ouvertes avec ce logiciel. Mais rassurez-vous, car il est super simple d’utilisation, et très pratique !

Voici l’aperçu du logiciel IRImage Tools et de ses fonctionnalités (juste après son ouverture) :

Comme vous pouvez le constater, tout est accessible directement depuis cet écran (il n’y a pas de menu ni barre de menu, je veux dire). En fait, on retrouve simplement 3 zones : une barre d’outils en haut, une zone d’affichage à gauche, et une zone de paramétrage à droite (avec listes déroulantes etc).

Au niveau de la barre d’outils du logiciel thermique, on retrouve les boutons suivants :

• « Fichier ouvert » : assez mal nommé, ce bouton permet en fait d’ouvrir manuellement un fichier, après avoir spécifié son chemin d’accès
• « Enregistrer le fichier » : là aussi assez mal nommé, ce bouton permet d’enregistrer une copie de ce qu’il y a à l’écran (donc l’image thermique en elle-même, mais avec tout un tas d’autres éléments à côté)
• et 7 icônes, répartis de la manière suivante :
  • 1 icône « curseur », pour ajouter une mesure de température sur l’image
  • 1 icône « ligne », pour tracer une ligne sur l’image thermique (ce qui ajoutera 2 curseurs/point de mesure de t°, pour les températures min et max relevables sur cette ligne)
  • 1 icône « rectangle », pour dessiner un rectangle sur l’image thermique (ce qui ajoutera 2 curseurs, pour les températures min et max relevables sur ce rectangle)
  • 1 icône « cercle/ovale », pour dessiner une forme ovale sur l’image thermique (ce qui ajoutera 2 curseurs, pour les températures min et max relevables sur ce cercle)
  • 1 icône « trait/forme à main levée », pour dessiner une forme à main levée sur l’image thermique (ce qui ajoutera 2 curseurs, pour les températures min et max relevables au niveau de cette forme personnalisée)
  • 1 icône « retour arrière », qui permet de revenir en arrière, au niveau des dernières opérations effectuées (ajout de trait, curseurs, formes, …)
  • et 1 icône « poubelle », qui permet d’effacer tous les tracés réalisés sur cette image

Sinon, lorsqu’on ouvre une image, voici comment elle se présente à l’écran (image brute, non retraitée ni annotée) :

Comme indiqué précédemment, nous pouvons rajouter des « points de mesure de températures » (des « curseurs », si vous préférez) un peu partout sur l’image (ce qui peut être très utile, pour indiquer des températures à des points précis/particuliers) :

Et nous pouvons également dessiner une ou plusieurs formes sur l’image thermique, avec des curseurs automatiquement ajoutés au niveau de celles-ci (pour spécifier les t° min/max au niveau de chacune d’elle) :

À noter que sur la partie droite de l’écran (zone « paramétrage »), vous pouvez aller plus loin encore, via les options :

• faire du mélange entre image thermique (prise par le capteur infrarouge) et image réelle (prise par le capteur en lumière visible) ; 5 niveaux de superposition sont possible (0/100%, 25/75%, 50/50%, 75/25%, et 100/0%)
• changer de palette de couleurs, même après coup (très utile, si lors de la prise d’image vous aviez sélectionné la « mauvaise » palette de couleurs) ; 5 thèmes sont sélectionnables (spectre, fer, froid, blanc, et noir)
• switcher d’unité de température (si par exemple vous étiez réglé en °F au lieu de °C)

Vous retrouverez également tout un tas d’autres infos affichées à ce niveau, au besoin (coefficient d’émissivité, date et heure de capture d’image, etc)

Enfin, voici 3 exemples de palettes de couleurs différentes, basé sur l’image précédente :

Du reste, il n’y a pas de secrets : il va falloir pratiquer quelques minutes ou dizaines de minutes ce logiciel, afin de bien comprendre comment il fonctionne. Mais franchement, rassurez-vous ! Car son utilisation reste super simple, au final 😉

Image	Description	Lien
	Caméra thermique de -20 à +550 °C (lumière visible + infrarouge) (coupon de réduction PE15 pour avoir -15%)	Voir le prix

Mon avis, après essais de la KTI-W01 de chez Kaiweets

Voilà ! J’espère avoir été le plus complet possible, et n’avoir rien oublié ! Ainsi, vous pourrez vous faire votre propre idée au sujet de cette caméra thermique Kaiweets KTI-W01, si jamais celle-ci vous intéresse.

Pour ma part, cette caméra d’imagerie thermique me permettra notamment d’agrémenter mes prochains articles avec quelques clichés sympas et bien colorés, dès lors qu’il y aura des échauffements de composants électronique à mesurer (au niveau de dissipateurs thermiques ou autre).

Sur ce, je vous dis à bientôt, en espérant que cet article vous aura plu 🙂
Jérôme.

À découvrir aussi : le multimètre numérique KM601 de chez Kaiweets

(*) Mis à jour le 11/07/2024